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Biographie

Autodidacte, Jean-Paul HÉBERT découvre la peinture durant son enfance en vivant auprès de son grand oncle Marcel NIQUET ( 1889-1968 ), peintre des bords de Seine à Poses, s'intéresse un peu plus tard à l'impressionnisme à travers les oeuvres de Claude MONET et, dès son adolescence rencontre Claude MIQUEL, aquarelliste de talent.

Nous découvrons donc en Jean-Paul HÉBERT un artiste nourri de poésies, de sensations intenses au contact de la nature, riche d'un parcours atypique, d'un vécu riche en rencontres professionnelles, d'une sensibilité artistique sans cesse renouvelée.

D'abord à Paris où il suit des études de stylisme.

Puis à Rouen où sa collaboration professionnelle avec Nathalie DENIS, peintre décorateur renommé l'entraîne vers la découverte de la culture asiatique, la réalisation de magnifiques trompe-l'oei.

Et loin de s'accommoder de cette position subalterne, c'est en montrant ces diversités qu'il va rapidement évoluer.

Volontairement éclectique face au quotidien, son approche du mouvement surréaliste se fait à travers les graffitis de Jean-Michel BASQUIAT, le Pop Art de l'inoubliable Andy WARHOL, maître incontesté en la matière

Avant que ses voyages en Turquie, Florence, eux, ne lui offrent la perspective d'une nouvelle palette de couleurs dans ses créations.

Cette rencontre avec l'ailleurs est décisive.

Riche du temps qui passe, Jean-Paul HÉBERT se révèle donc à lui-même par le biais de l'art contemporain qui achève sa connaissance des matières diverses, la déclinaison des techniques utilisées à travers son travail.

Et son inextinguible inspiration - mélange d'ordinaire, d'extraordinaire communion d'images calmes, troublantes en accord avec un style néo-géo - détermine une foule d'idées novatrices.

Sa peinture conquiert alors sa liberté, existe par elle-même par une grande facilité d'inventivité sans cesse renouvelée.

Une progression cohérente, un développement logique de ses facultés soumis aux iLa détermination n'a-t-elle pas plus d'efficacité si elle est le fruit d'un alignement des différents registres dans lesquels il s'est jusqu'alors illustré impulsions de l'art qui se joue de tout.

Il faut dire qu'en assimilant les faits quotiidiens, Jean-Paul HÉBERT les revit au ralentit, les projette sur sa toile telles des expressions de sa propre visualisation.

"Ce qui se passe chez moi est un écho de ce que vit l'autre" ... nous délivre Jean-Paul.

On me pardonnera de m'étendre si longuement sur ce sujet, mais avant de faire connaître la méthode d'observation que j'adopte, et les conséquences qui découlent de mes propres recherches, il me paraît nécessaire de signaler les efforts des peintres qui m'ont précédé dans la voie où je me suis engagé, et que je parcours tous les jours depuis des années

Un artiste doit être au service de l'émotion et ne pas se laisser gagner par elle, oserai-je avancer. C'est d'ailleurs un devoir pour moi que d'exposer les toiles qui mettent en oeuvre les résultats plus ou moins importants obtenus et les conclusions déduites ou que l'on peut déduire de mes travaux ?.

Lorsque l'on entreprend un travail de peinture, la nécessité où l'on se trouve de le démarrer presque toujours par un ordre de tracés, de teintes que le hasard présente, oblige l'auteur, dans l'exposition qu'il fait successivement de ses recherches, à suivre une route qu'il n'aurait pas empruntée, si, maître de l'ensemble de son travail, avant de le donner au public, il l'avait entamé dans l'ordre qu'il aurait jugé le plus convenable. Un détail le force à se répéter soit pour rectifier ce qu'il a d'abord créé, soit pour parfaire ses premières observations, soit enfin pour faire sentir la résonnance que méritent des choses auxquelles il n'avait accordé qu'une légère attention.

Restent donc les hasards de l'expérience.

Or, cette manière de faire des tentatives revêt quelque chose d'inassouvi.

Car quoi de plus incroyable, à première vue, que de tenter une expérience, non parce que la raison ou tel fait vous y a conduit, mais seulement parce que rien de semblable n'a jamais été tenté. En peinture, il faut de l'humour, de la confiance en soi, de l'audace, de l'exigence et de l'indépendance.

Cela branche peut-être inconsciemment sur d'autres problématiques plus personnelles.

Et loin de s'accommoder de cette position subalterne, c'est en montrant ces diversités qui peuvent exister que l'artiste-peintre peut continuer d'évoluer.

L'imagination, le goût, le talent de Jean-Paul HÉBERT sont le filtre indispensable pour lancer, imposer sa griffe, capter les signaux émergents des tendances, flairer les codifications.

Mais d'où vient ce moteur de recherche, de ses envies ? Cette transmission qui fait tant d'émules ?

Sa source d'inspiration réside dans la vie quotidienne : les rencontres, les lectures, le sentiment éphémère du temps qui passe, les idées novatrices musicales, les coups de coeur pour transcender le temps.

Du reste, cette volonté, ce moyen d'exploration transforme sa vision et le graphisme s'appuie sur une géométrie des formes dissymétriques, le déséquilibre intentionnel de la composition.

En conclusion, Jean-Paul HÉBERT parie sur un style plus affirmé avec, pour point de mire, les singularités, les curiosités les plus attrayantes de la peinture.

Car, au fond, peu lui importe  l'oeuvre s'il elle n'a rien de bon à lui dire.

C'est son âme qu'il interroge...